Lise Bourbeau est une femme dynamique à l’esprit décideur. En 1982, elle a créé un premier cours dont l’approche est basée sur le fait que le corps humain est un outil extraordinaire pour apprendre à se connaître autant aux plans émotionnel et mental que spirituel.
Depuis ce temps, Lise Bourbeau a uniquement œuvré dans ce domaine et a été en mesure d’aider des milliers de personnes à améliorer leur qualité de vie en devenant conscientes de ce qui se passe à l’intérieur d’elles-mêmes, grâce à sa méthode simple, accessible et applicable dans le quotidien de chacun.
Son désir ultime est de toucher le cœur du plus grand nombre de gens possible.
Auteure de 26 best-sellers, Lise Bourbeau compte parmi les auteurs les plus lus dans tous les pays francophones.
Elle a maintenant vendu plus de 5,5 millions de livres !
Elle s’applique à dépasser chaque jour davantage ses propres limites en continuant de partager ses expériences de vie et ses connaissances avec ceux qui désirent entamer une démarche intérieure ou ceux qui veulent l’approfondir.
C’est pourquoi Lise Bourbeau met à profit ses grands talents de communicatrice et de formatrice hors pair et forme de plus en plus de personnes qui ont le même désir qu’elle, soit d’enseigner cette méthode remplie d’amour. Elle-même ainsi que son équipe hautement qualifiée dispensent des ateliers et des conférences dans plus de 28 pays.
Quelle est pour vous la définition d’une vie riche?
Pour moi, une vie riche, ce n’est pas avoir de l’argent. Une vie riche, c’est une vie où on est bien, où on se sent bien, où on est entourée d’amour. L’argent, ça aide, mais ce n’est pas avec ça qu’on a une vie riche. C’est plutôt quand on est bien avec soi-même, avec les gens autour de nous. On reconnaît notre richesse à notre talent et à nos liens avec notre famille et nos amis.
Quel a été l’élément déclencheur de votre carrière d’entrepreneure? Était-ce un rêve d’enfance, un projet inspiré d’un voyage, d’une lecture, la poursuite de l’entreprise familiale ou autre chose.
L’entrepreneuriat, ce n’était pas du tout dans ma famille, même si mes parents avaient des restaurants, des magasins… Comme nous étions une famille de 11 enfants, le salaire du papa n’était pas suffisant! Ma mère, je pense qu’elle aurait été une bonne entrepreneure…
J’ai commencé ma carrière dans le domaine de la vente quand j’avais 25 ans et, en un an seulement, je suis devenue la meilleure vendeuse au Canada et aux États-Unis. C’est un domaine où je pouvais aller à mon rythme. Si je voulais beaucoup de résultats, je travaillais beaucoup. C’est où j’ai découvert mon plein potentiel. Je suis restée dans le domaine de la vente durant 15 ans; c’est là que j’en ai appris davantage sur la pensée positive. On nous encourageait beaucoup à lire sur le sujet, à assister à des conférences, des ateliers… Tout ça me passionnait!
À l’âge de 41 ans, j’ai fait un rêve où je me voyais enseigner tout ce que j’avais appris au fil des années. J’ai découvert que j’avais une facilité à simplifier les choses plus compliquées. Au réveil, j’étais dans un état d’exaltation.
À ce moment-là, je m’intéressais depuis quelques années au monde spirituel et au lien entre le corps et l’esprit. J’étais un peu blasée par mon travail et j’ai eu un gros problème de santé, une bactérie qui avait mangé la cornée de mon œil gauche et qui m’a empêchée de voir. Je me suis donc demandé ce que je ne voulais pas voir. Suite à un rêve prémonitoire que j’ai fait, j’ai compris que ce que je voulais en réalité c’était d’enseigner tout ce que j’avais appris et non demeurer dans le domaine de la vente.
Ça n’a pas été facile de lâcher la vente; j’étais divorcée depuis quelques années, et cela a donc créé de gros problèmes financiers avec trois adolescents à ma charge. Je me suis beaucoup endettée, mais j’étais tellement décidée, j’étais prête à n’importe quoi pour arriver à créer mon école, à enseigner ce que j’avais appris et expérimenté. J’avais la certitude que c’était ça que je devais faire.
Lors du démarrage de votre entreprise, avez-vous pu bénéficier du support de votre famille, de vos amis ou d’un mentor?
Non, personne ne m’a aidée à part une de mes sœurs qui m’a prêté de l’argent. Tout le monde croyait que j’avais un peu disjoncté, surtout ma famille parce que j’étais celle qui avait le meilleur salaire et d’excellentes conditions. Personne ne croyait que j’allais lâcher tout ça pour enseigner une philosophie de vie qui s’appelle « Écoute ton corps ». Les gens ne m’encourageaient pas, ils me demandaient tout le temps pourquoi je ne retournais pas dans ce que je faisais avant. J’ai compris après que c’était parce qu’ils avaient peur pour moi. Au fond, ils reflétaient ma propre peur de manquer d’argent et en plus devenir trop orgueilleuse, trop imbue de moi-même si j’avais cet argent. Je sais aujourd’hui que j’ai droit au succès, ou l’argent, ou l’honneur, ou la santé, ou l’amour que j’ai dans ma vie, car je l’ai semé.
Comment surmontez-vous l’adversité au quotidien?
Je n’ai jamais senti ou vécu l’adversité. J’ai toujours cherché les solutions et essayé plusieurs choses jusqu’à ce que ça fonctionne. C’est d’ailleurs une des clés du succès de mon école : je n’ai jamais perdu de vue ce que je veux. C’est sûr que plusieurs problèmes m’ont ralentie, comme mes problèmes financiers, et que ça m’a stressée et obligée à vivre des moments difficiles; mais en gardant en vue ce que je voulais, je faisais le nécessaire pour atteindre cet objectif. Si des bâtons se présentent dans les roues, ça veut dire que j’ai ce qu’il faut pour y faire face. Pour obtenir du succès dans la vie, il faut toujours garder en tête ce que l’on veut.
Quel est le meilleur conseil que vous pourriez donner aux femmes qui ont besoin d’une petite dose d’inspiration et de motivation pour poursuivre leurs rêves (personnels et professionnels).
Je leur dirais de ne jamais lâcher jusqu’à ce qu’elles obtiennent ce qu’elles veulent, et de prendre le temps de vérifier comment elles se sentent par rapport à leur but. Est-ce que ça fait vraiment « wow » en dedans d’elles?
Pour savoir ce qu’on veut vraiment, il faut se demander si toutes les circonstances étaient parfaites, si j’avais l’argent nécessaire, le temps nécessaire, les moyens nécessaires, qu’est-ce que je voudrais pour moi dans ma vie? La réponse à cette question-là, c’est ça qui est important.
Il faut aussi accepter de se faire aider et de recevoir. Ne pas vouloir tout faire toute seule. C’est correct d’avoir besoin d’aide.
En terminant, indiquez les noms de femmes exceptionnelles qui méritent de figurer à vos côtés dans les Portraits de Femmes Riches.
Je connais beaucoup de femmes exceptionnelles, mais si je dois en nommer une, ce serait Jocelyna Dubuc. C’est une grande amie que j’admire beaucoup. Elle est la fondatrice et la directrice du Spa Eastman. C’est elle qui a créé le premier spa santé au Québec et maintenant, son spa est le numéro 1 au Canada. C’est une personne avec un grand cœur.
Nous publions régulièrement les portraits de femmes ayant réussi dans leur vie personnelle et professionnelle. Ces femmes accomplies nous inspirent au quotidien et nous motivent à dépasser nos limites. Dans ces brèves entrevues, elles ont gracieusement accepté de nous partager des conseils à la valeur inestimable.